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Le 18 juin dernier, l’équipe WETRUF a eu le plaisir de participer à une journée entièrement dédiée à la recherche scientifique et à l’expérimentation en trufficulture, organisée à Cahors. Un rendez-vous incontournable qui a réuni un large panel d’acteurs investis dans l’avenir de la filière : chercheurs, techniciens, pépiniéristes, trufficulteurs, mais aussi institutions publiques et privées.
Cet événement a mis en lumière les dynamiques actuelles de la trufficulture et les avancées scientifiques qui contribueront à façonner son avenir.
Durant cette journée, 14 intervenants se sont succédé pour partager leurs connaissances autour de sujets variés et essentiels. Chacun a apporté un éclairage précieux, fruit de travaux de recherche, d’expérimentations en laboratoire et d’observations sur le terrain.
Les thématiques abordées étaient au cœur des préoccupations des trufficulteurs d’aujourd’hui :
Ces sujets témoignent de la richesse des recherches en cours et de la volonté collective de mieux comprendre les mécanismes naturels qui conditionnent la réussite d’une truffière.
L’un des grands enseignements de cette journée à Cahors est la nécessité de créer davantage de ponts entre la science et le terrain. Les données issues de la recherche permettent de mieux appréhender les contraintes de la trufficulture, tandis que l’expérience des trufficulteurs enrichit et oriente les travaux scientifiques.
Chaque intervention a permis de mettre en avant des résultats concrets, immédiatement applicables pour améliorer les pratiques culturales et renforcer la durabilité des truffières. Cette approche collaborative est la clé pour faire progresser la filière face aux défis climatiques, économiques et agronomiques.
Chez WETRUF, nous partageons pleinement cette vision. Depuis nos débuts, nous travaillons à diffuser les connaissances scientifiques les plus récentes et à les rendre accessibles aux trufficulteurs. Notre conviction est simple : c’est en connectant la recherche et les pratiques de terrain que la trufficulture pourra se développer durablement et gagner en résilience.
La participation à cette journée d’échanges à Cahors s’inscrit dans la continuité de notre mission :
Créer des passerelles entre experts, chercheurs et producteurs afin de faire progresser collectivement la filière.
Nous adressons un grand merci à Claude Murat et Cyrille Bach (INRAE) pour l’organisation exemplaire de cette rencontre, ainsi qu’à l’ensemble des intervenants et participants pour la qualité et la richesse des échanges.
Cette journée confirme que la trufficulture est une discipline vivante, en constante évolution, portée par des femmes et des hommes passionnés. Les innovations scientifiques, combinées à l’expérience de terrain, ouvrent des perspectives enthousiasmantes pour l’avenir de la production de truffes en France et au-delà.
La rencontre de Cahors illustre à quel point la filière trufficole se structure autour de la recherche et de l’expérimentation. Les défis sont nombreux : changement climatique, adaptation des pratiques, diversification des espèces cultivées, protection des plantations contre les ravageurs… Mais grâce à ces échanges et à l’implication de tous les acteurs, la trufficulture progresse vers un avenir plus innovant, durable et documenté.
Chez WETRUF, nous restons mobilisés pour accompagner cette transition et offrir à chaque trufficulteur les moyens de réussir son projet, en s’appuyant sur des bases scientifiques solides et des retours d’expérience concrets.
Vos questions fréquentes
Il faut réaliser une analyse complète : pH (idéal 7,5–8,5), taux de calcaire actif, texture (limono-sableuse ou argilo-calcaire) et capacité de drainage.
La symbiose mycorhizienne nécessite un sol alcalin pour se former et se maintenir. Un pH trop acide bloque la croissance du mycélium.
On peut pratiquer le sous-solage, installer des drains ou amender avec du sable grossier. Certaines plantes décompactantes peuvent aussi être semées en interculture.
Non : une préparation soignée (labour profond, amendement calcaire) est indispensable pour garantir l’implantation durable des arbres mycorhizés.
Un climat méditerranéen doux, avec des hivers modérés, des étés chauds mais pas trop secs, et 600–900 mm de pluie annuelle bien répartie.
Souvent oui : surtout entre juillet et septembre pour limiter le stress hydrique. L’irrigation ciblée améliore le rendement.
En adaptant ses pratiques : choix d’essences plus résistantes, sélection de plants adaptés, changement d’exposition ou d’altitude.
C’est plus difficile mais possible avec des adaptations : choix d’essences et de variétés adaptées, gestion très soignée de l’irrigation et du sol.
Chêne pubescent, chêne vert, noisetier, charme : le choix dépend du sol, du climat et des objectifs de production.
Pour garantir la présence et la qualité des mycorhizes, éviter les contaminations et optimiser les chances de réussite.
Entre 400 et 600 plants par hectare, espacés de 4 à 6 mètres pour éviter la compétition racinaire.
Oui, cela peut diversifier la production et améliorer la résilience de la truffière.
Oui, mais légèrement (griffage superficiel) pour préserver les mycorhizes tout en contrôlant les mauvaises herbes.
Mécanique ou manuel. Les herbicides chimiques sont déconseillés car nuisibles à la vie du sol.
Pour favoriser la lumière au sol, stimuler la mycorhization et réduire les risques de maladies.
En fin d’hiver, pendant le repos végétatif, en évitant les périodes de montée de sève.
Dans de nombreuses régions oui, surtout en été. Elle permet d’éviter le stress hydrique fatal à la production.
Le goutte-à-goutte et la micro-aspersion, qui limitent les pertes et ciblent précisément les besoins.
Avec des sondes tensiométriques ou capacitives, et en surveillant les prévisions météo pour anticiper les périodes sèches.
Les pourritures racinaires fongiques comme Phytophthora et Armillaria.
En améliorant le drainage, en surveillant l’état sanitaire des arbres et en choisissant des plants sains et certifiés.
Avec des clôtures solides enterrées pour empêcher le passage des animaux.
Par des analyses régulières en laboratoire et des inspections visuelles des racines.
Apporter des spores, ajuster le pH, améliorer la structure et la vie biologique du sol.
En remplaçant les arbres vieillissants, en diversifiant les essences et en adaptant les pratiques au climat et au sol.
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